La bouillée
Danses

Les danses ont été très en vogue partout aux Îles-de-la-Madeleine. Dans les archives recueillies, on remarque l’usage de la chanson et de la turlutte qui ont également servi à faire danser. C’est pourquoi on retrouve plusieurs rondes pour enfants et quelques-unes pour adultes.

Les danses à figure et déplacements en couple sont également variées : quadrille, qu’on appelait la vieille set d’en premier, contredanses, reel à quatre, set carré et le genre le mieux connu : le cotillon. Celui-ci a été si populaire que sa forme a évolué au gré des générations, étant même encore dansée sur des airs à la mode. Le Paul Jones a été aussi très pratiqué; toutefois, il est apparu après l’époque où les collecteurs de l’Université Laval sillonnaient le territoire.

La danse de pas, souvent appelée la gigue ailleurs, est désignée aux Îles sous son appellation anglaise, le step. Elle a toujours été pratiquée par un petit nombre de personnes. Tout comme les bons musiciens, les bonnes steppeuses et les bons steppeux étaient reconnus et renommés, souvent invités dans les fêtes et les veillées de noces. La documentation sur cette danse telle qu’on la pratiquait aux Îles reste à faire. Elle révèlerait sûrement une variante très spécifique de cette danse de pas.

Les pièces instrumentales associées au step sont consignées dans l’onglet Musique. Les archives de danses se retrouvent sous forme chorégraphique, c’est-à-dire dans une description manuscrite des déplacements. Éventuellement, des reconstitutions vidéo s’ajouteront pour associer la musique et les pas, de manière à illustrer sur le rythme toute la complexité et le dynamisme de ces danses et d’en apprécier l’effet.