La Pointe de Grande-Entrée forme un havre naturel idéal pour les bateaux de pêche. Elle est entourée d’eau. D’un côté il y a la mer, et la plage qui forme des berges de sable blond, et de l’autre, le milieu lagunaire et ses terres humides.

On y retrouvait autrefois un petit village dense, axé autour de l’exploitation des ressources marines. Les bâtiments, de tailles différentes, cohabitaient sur ce petit coin isolé du reste de l’archipel. Les tempêtes menaçaient chaque année les bâtiments de bois, déposés à même le sable qui compose la grande partie du sol et du sous-sol.

Au début du vingtième siècle, une trentaine de familles habitaient sur la Pointe. Cet endroit était lié au reste des îles par la Baie de Plaisance. C’est donc par bateau qu’on joignait Havre-aux-Maisons, Cap-aux-Meules et Havre-Aubert.  Quand les travaux routiers ont été complétés, durant les années 1950, le transport s’en est trouvé facilité.

La Pointe, c’est aussi l’ornithologie, la pêche aux palourdes, la plongée sous-marine et la baignade. Pour les résidants de Grande-Entrée, la Pointe représente leur travail, leurs loisirs mais aussi un riche passé. C’est le centre de leur village, de leurs activités. Alors que les touristes ont déserté, les résidants s’y rendent même l’hiver pour se rencontrer et attendre fébrilement l’arrivée d’une autre saison de pêche. C’est un chez-eux bien particulier, un endroit précieux.